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USA TRIP 2013
29 juillet 2013

New York days one and two

Apres un vol sans histoire, sans heurts, sans sommeil non plus, apres quelques blockbusters en VO voie en VF   et quelques pages de sudoku nous arrivons à Newark Liberty Airport dans le New jersey (1er état que nous "visiterons"). Enfin les USA...

L'attente en douane est longue mais pas plus d'une heure, le douanier (Patel) est tres communicatif et s'essaye a quelques mots de francais.  Il nous souhaite bon voyage. On récupère les valises (easy) et on sort prendre un taxi. Choc termique, il fait 100° on va bouillir sur place, en fait c'est 35°C environ mais le sentiment de chaleur est renforcé par une forte humidité. Le taxi parle français (c'est courant a NYC) il vient de Guinée Conackry. L'heure de pointe, lincoln tunel est bouché, mais oon voit déjà un morceau du Skyline. 1h30 après (completement épuisés) on arrive à l'hotel. Salisbury Hotel, pres de central park sur la 57th street entre 5th et 6th av.

C'est un hotel assez ancien idéalement situé. La chambre est très grande avec 2 queen beds (2 lits quasi comme en France), de la moquette partout (mais on retrouvera cela dans quasi tous les autres hotels), un coin kitchenette avec micro onde et frigo (un vrai bonheur durant ces heures de canicules), une planche à repasser...A part les sanitaires qui sont pour le coup un peu vieillots (un des boutons nous restera dans la main) mais fonctionnels, c'est confortable et la clim ne fait pas autant de bruit que cela. On donne sur la cour et on n'entend rien de la rue.

Trop fatigués pour manger on fait une petite balade à pieds (rapide), un café Retro dans les grands mugs en carton pres de la Rockfeller tower et déjà NYC nous assaille par tous les sens. Juste un petit souffle printanier qui nous fait du bien après la chaleur ambiante.

La vue, avec une verticalité dingue (midtown) malgré une vie au ras du bitume avec les street food box (beaucoup de halal et d'ice cream) et une foule compact toujours en mouvement, les couleurs vives ou neutres, le jaune orange des taxis, le clinquant des néons, le gris/maron/bleu des immeubles

l'odorat avec des relents de nourriture, des odeurs de chevaux oui ca sent parfois la crotte mais jamais le pipi), de gaz, de sueur

l'ouie avec un bruit permanent, la foule qui parle fort, les klaxons permanents des voitures, les ronflements des véhicules surpuissants en automatique mais peu de musique de radio, les voitures sont complétement fermées.

le toucher (avec les pieds) et avec les NY qui s'adressent facilement à l'étranger, ou le renseignent d'un signe de tête pour indiquer une direction par exemple. Et les inévitables "where do you come from?"

le gout avec un gout NYC à tout ce qu'on touche ou goutte.

bref une ville intense dès le premier soir.... encore 6 jours ?

Day two

Effet du décalage horaire le réveil est matinal, je sors pour marcher une bonne heure dans les rues, il est 6h30. Le new york d'hier soir a disparu, on retrouve les ouvriers, les manutentionnaires, les nettoyeurs de rues ou de trottoirs, les lingeries, les livreurs en tout genre,... tous ceux qui travaillent avant. On peut voir les embauches de chantier de construction, les ouvriers attendent d être choisis. sur tous les chantiers on peut voir un panneau précisant qu'un ouvrier peut alerter le département du travail si les conditions ne sont pas "safe". Les chantiers sont innombrables, les échaffaudages sont omniprésents, les grues postées en haut d'immeubles donnent le tournis. NYC est une ville en construction permanente. Peu de blancs dans ces travailleurs du matin.

Je ne fais que la 58th street, à partir de colombus circle, le soleil se lève à l'est c'est à dire dans l'allignement des rues (quasiment) dans mon imaginaire c'était dans l'allignement des avenues car elles débouchent sur l'eau, donc la mer, donc l'Est... mais non.

Nous prenons un petit déjeuner NY a coté de l'hotel au Café Europa, un service classe, un gout NYC, et la vue des NY men/women qui partent travailler dans les bureaux, avec un portable dans la main (l'écouteur dans les oreilles) et/ou un gobelet chaud dans l'autre. On retrouve les french toasts qui existent en angleterre aussi, mais pas en France ou pas au petit dejeuner, c'est du pain perdu tout simplement.

Ensuite direction High Lane, un chemin verdoyant et surélevé dans le sud ouest de NYC (pres de chelsea). on s'en approche via le metro, un truc qui fonctionne super facilement. En revanche on passe de choc thermique en choc thermique puisque les rames sont climatisées mais pas les quais. C'est d'ailleurs la même chose quand on traverse en plein soleil avec le ressnti des moteurs de voitures, c'est quasi insuportable...

Sur la High lane, des petits coins d'ombre nous évite la désydratation complète.

malgré la chaleur (nous achetons des bouteilles d'eau toutes les heures), ce chemin est un vrai bonheur pour découvrrir NYC sous une forme un peu éloignée. Beaucoup de touristes (Francais, asiatiques). On rejoint l'Hudson et la pier de Chelsea d'où nous ferons notre tour demain. On est à hauteur des 3 ou 4ème étage sans jamais apercevoir les occupants mais en percevant mieux l'architecture des batiments. NY était une ville ocre avant l'invasion des buildings de verre.

Au retour on flane dans les rues, sans but, si ce n'est de rentrer se rafraichir. en achetant de l'eau on découvre le smoothie (découvrir est un grand mot quand même mais il faut reconnaitre qu'il est nettement meilleur que ce que l'on peut trouver en France) t les petits supermarchés (très froids toujours la clim) mais qui contiennent un nombre inimaginable de produits (beaucoup pour les célibataires) et qui sont très profonds avec des travées étroites.

A la fin de journée nous allons manger au 5 guys burger, aux burgers réputés. La réputation est fidèle à la réalité, c'est simple mais super. Cela ressemble à un burger de base avec une salle en longueur toute carrelée de blanc, les clients ne trainent pas. La viande américaine est réellement excellente.

puis escapade vers Time square, là tout l'imaginaire de l'européen prend forme, néons géants et animés, foule, bruits, odeurs, tout un concentré de NY sur 1000 m². Les théatres, les revues de broadways ... c'est presque trop pour nous, on se replie vers notre hotel, épuisés, mais comblés.

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